Les Yeux du Ciel
LE SITE D'ECT
À VILLENEUVE-SOUS-DAMMARTIN (77)
Une œuvre d'art à grande échelle
Situé entre Villeneuve-sous Dammartin et Le Mesnil-Amelot, le long de la D401, le site d'ECT s'étend sur une surface de 130 hectares, sur 1,6 kilomètre de long et 800 mètres de large. C'est actuellement un des plus vastes sites de valorisation de terres excavées en Île-de-France. Il accueille des terres de l'ensemble des chantiers du BTP franciliens.
À titre de comparaison, à Paris, le site correspondrait à un périmètre s'étendant de la Cour carrée du Louvre à la Place de la Concorde et de la rive gauche au Palais-Royal.
Au fur et à mesure de son exploitation, le site a toujours conservé une vocation agricole. Les coteaux nord-ouest finalisés dès 2005 abritent un bois reconquis par une faune abondante, un large verger de pommiers et des ruchers.
Situés dans l'axe des pistes de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, le site est directement survolé par les avions atterrissant ou décollant des pistes du doublet nord.
Je vois l'œil de celui qui voit mon œil »
Antoine Grumbach
Au pays des Monts de Goële, à Villeneuve-sous-Dammartin, dans l'axe des pistes de Roissy, sur un plateau de terres de 100 hectares et de 30 mètres de hauteur, entre paysages agricoles et sites aéroportuaires, ECT a invité Antoine Grumbach à réaliser une œuvre célébrant les terres des chantiers de construction de la Région parisienne. Ce plateau est entièrement constitué de terres réutilisées issues des chantiers du BTP. Ces terres sont un matériau noble, elles réconcilient industrie circulaire, paysages et art à grande échelle.
S'inscrivant comme un des Belvédères du Grand Paris, cette œuvre d'Aerial Art s'offre au regard des 70 millions de voyageurs annuels de Roissy CDG, devenant un observatoire du ciel, observé des avions du monde entier. Le XXIe siècle, avec la banalisation des voyages aériens renouvelle ainsi l'histoire des géoglyphes, ces gigantesques dessins tournés vers le ciel.
Deux yeux tournés vers le ciel
À l'atterrissage comme au décollage, les passagers des lignes aériennes croiseront le regard de deux yeux grands ouverts célébrant l'accueil ou l'adieu des voyageurs à la Région parisienne. Les deux yeux de 400 mètres chacun, véritables oasis paysagères, seront tracés par des plantations d'arbres au milieu de champs cultivés. Leurs limites plantées sur une butte aménagée en gradins engazonnés constituent, pour l'œil Ouest, un théâtre de verdure et pour l'œil Est, l'écrin d'un belvédère.
Un parc métropolitain au nord de la Seine-et-Marne
Au plus tard en 2030, l'arrivée au Mesnil-Amelot, à 1,5 km du site, du terminal de la ligne 17 du Grand Paris Express induit une urbanisation nouvelle. Les
« Yeux du Ciel » offrent l'opportunité de réaliser à proximité un espace associant agriculture et loisirs, soit une forme nouvelle de parc régional.
Ouvert à terme au public, ce parc évoluera au gré des initiatives. Au fil des saisons, des événements sportifs partageront l'espace avec des événements thématiques, écologiques ou floraux.
© ECT - Antoine Grumbach.
Projet 'Les Yeux du Ciel'
© ECT - Antoine Grumbach.
Ouvrage d'Antoine Grumbach "La Terre comme matériau" - Les Yeux.