top of page

Programme : Bureaux: 7 065 m2 dont 1 250 m2 réhabilités; salles de réunions, hall, accueil public, salles d’expositions, parkings
Surface Utile Nette : 8 111 m2, Parkings: 196 places
Coût : 41 MF
Maître d'ouvrage : Ministère de l’Équipement
Date : Concours: 1979
Début des travaux: juin 1983
Fin des travaux: janvier 1988

DIRECTION DÉPARTEMENTAL DE L'ÉQUIPEMENT
POITIERS

DDE_dessins_Page_6 copie_edited.png

Dans un îlot à la périphérie du tissu ancien, il importait de ménager une ouverture " côté jardin ", une fenêtre pour la ville ancienne.
Un passage couvert articulant les bâtiments débouche sur des jardins qui pourraient – car dans les faits ils ne le sont pas – ouverts au public.
Le passage est à la fois l’expression de l’architecture urbaine et l’image du " bâtiment public ". Il organise une séquence urbaine de la ville vers la périphérie : placette, passage couvert, terrasse, galerie, cour basse, jardin, belvédère.

"La découverte d'un ensemble monumental (thermes) au niveau des parkings du bâtiment de la D.D.E. de Poitiers a transformé le projet pour pouvoir mettre en valeur d'une façon active (utilisation des espaces de présentation)les ruines.
Sous le bâtiment B, deux niveaux de parkings ont été supprimés, un niveau
supplémentaire ayant été créé sous le bâtiment A.
Une salle de réunions et d'expositions sera aménagée dans les ruines, sous le bâtiment B (1ère tranche). Cette salle sera accessible par le jardin et par les galeries couvertes qui surplomberont plusieurs des murs romains dégagés.
De la terrasse qui prolonge la galerie couverte, on découvrira un jardin
fait de ruines romaines et d'arbres centenaires.
Le bâtiment du dessus des ruines sera fondé partiellement sur les murs romains par une technique appropriée.
Les aménagements intérieurs de la salle des ruines seront traités en pierre blanche de Chauvigny.
Une solution de protection (enveloppe plastique et protection de ciment)
a été mise au point afin de préserver les ruines pendant la durée des travaux
(un essai de cette protection est présenté sur le chantier).
Cet exemple contemporain de l'architecture urbaine en milieu archéologique aboutit à une solution exceptionnelle valorisant réciproquement la mémoire
de la ville et son inscription dans l'histoire contemporaine.
"La ville se bâtit toujours sur la ville".

                        

Antoine Grumbach

bottom of page